Cultivez la confiance sociale en vous-même et chez les autres

Confiance

Qualité des preuves

Les preuves soutenant l'importance de cultiver la confiance sociale sont de qualité modérée à élevée. Un large ensemble de recherches montre que la confiance sociale, caractérisée par une forte estime de soi et une auto-efficacité, est associée à de bons résultats sociaux et à une santé mentale globale. En effet, les cognitions sociales, qui incluent l'image de soi et la connaissance de soi, jouent un rôle clé dans la formation du comportement social. Les individus ayant peur d'une évaluation négative ou qui considèrent les interactions sociales comme peu gratifiantes éprouvent des résultats moins favorables en matière de bien-être social. Adopter une image positive de soi et éviter les hypothèses négatives sur la façon dont les autres nous perçoivent est donc essentiel pour mener une vie sociale saine. Bien sûr, il existe moins de preuves de haute qualité concernant la manière dont les individus peuvent atteindre ces résultats. Bien que la thérapie cognitivo-comportementale et d'autres psychothérapies semblent avoir des bienfaits, les études démontrant ces effets varient en qualité méthodologique et la signification des études à court terme avec un suivi limité est difficile à interpréter. En tant que tel, nous évaluons la qualité des preuves liées à cette ligne directrice comme étant de qualité modérée.

Équilibre des avantages et des inconvénients

Renforcer la confiance sociale peut entraîner un plus grand engagement social, réduire l'anxiété sociale et améliorer la santé mentale. Les inconvénients potentiels incluent un inconfort temporaire ou de la frustration lors de la confrontation aux peurs sociales et les risques potentiels associés à la focalisation de l'attention d'un individu sur soi-même. L'accent mis par la ligne directrice sur des étapes progressives et la recherche de soutien au besoin répond partiellement à ces inconvénients potentiels. Cependant, il est possible que les individus deviennent frustrés en essayant de faire même de petits pas. Cette frustration peut entraîner de la détresse et pourrait même éroder davantage la confiance en soi. Pour y faire face, la ligne directrice encourage les individus à être réfléchis lorsqu'ils sollicitent du soutien lorsqu'ils trouvent ces expériences difficiles. Pris ensemble, nous pensons que l'équilibre des avantages et des inconvénients lié à la cultivation de la confiance sociale penche en faveur des avantages.

Alignement avec les valeurs et préférences

Cette ligne directrice s'aligne bien avec les valeurs et les préférences des individus qui luttent contre l'anxiété sociale ou une faible confiance sociale. La recommandation reconnaît les défis communs associés à l'interaction sociale et propose des stratégies pratiques et compatissantes pour les surmonter. Cette approche est susceptible d'être très bien acceptée par ceux qui valorisent la croissance personnelle, la connexion sociale et le bien-être mental, bien qu'elle puisse être moins pertinente pour les individus ne rencontrant pas de problèmes significatifs d'anxiété sociale ou de confiance. Certains pourraient critiquer la ligne directrice pour mettre trop l'accent sur la responsabilité individuelle, étant donné qu'une grande partie de notre sens de soi et de notre expérience sociale échappe à notre contrôle. Néanmoins, malgré ces défis, la ligne directrice et les considérations supplémentaires cherchent à clarifier ces problèmes.

Certitude de la recommandation

Sur la base de notre évaluation des critères ci-dessus, nous sommes convaincus que cultiver la confiance sociale est essentiel pour façonner le bien-être. Nos principales réserves concernent les difficultés potentielles que les individus pourraient rencontrer lorsqu'ils tentent de surmonter des cognitions sociales difficiles. Néanmoins, nous pensons que la probabilité que des informations ou des preuves supplémentaires nous incitent à renverser cette recommandation est faible.

Évaluation globale

Sur la base des critères ci-dessus, la note globale pour cette ligne directrice est : Recommandation forte, qualité des preuves modérée.